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    Le Diable, tout le temps (+ vlog)

    On pourrait se plaindre que le présent film fout un peu le bourdon parce que quasiment tout le monde y est plus ou moins dégénéré et qu’une bonne moitié de ses personnages finira en enfer, mais son titre étant Le Diable, tout le temps, on peut difficilement le lui reprocher. Pas le diable, PARFOIS, pas le Diable À MI-TEMPS non plus, non-non, TOUT LE TEMPS. Du coup, on ne peut pas les accuser de publicité mensongère. De film un peu foireux, en revanche, c’est possible. C’est même recommandé. Alors, de quoi ça parle, ce truc. Ah oui : Le Diable, tout le temps est un récit de péchés, de vengeances…

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    Greenland (+ vlog)

    Bah. C’était plutôt pas mal. Ça fait tout bizarre, quand on sort d’un film pareil, de se dire que… bah, c’était plutôt pas mal. Alors que ça devait pas l’être, on est d’accord ? Limite irrationnel. Et l’on est pourtant pas du genre irrationnel, ici. Au contraire, on est plutôt du genre malin. Mais… du coup, ça veut dire que c’était POUR DE BON, VRAIMENT pas mal ? C’est la seule conclusion possible, non ? Bah si. Bon ben voilà qui est posé. À plus, les gars ! (…) Nah je déconne. Alors, voyons voir. Greenland nous conte l’histoire d’une météorite qui va très bientôt s’abattre sur la Terre. Non,…

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    The Rental (+ vlog)

    Le présence d’une actrice qu’on aime dans un film, ça peut transformer en demeuré. Que dire ? L’auteur de ces lignes y a cru, à ce film. Il y a des moments, dans la vie d’un cinéphile, où ce dernier a envie de croire. Et généralement, vaut mieux pas. Leçon reçue. C’est l’histoire d’un petit film, sorti fin juillet 2020 en VOD anglophone, et qui n’aurait sans doute JAMAIS atteint nos côtes si le COVID n’avait pas génocidé l’été cinématographique : The Rental, premier long de James Franco, à la base frère de Dave Franco, bôgosse établi, et acteur tout juste potable. Le pitch ? Désireux de fêter un récent…

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    Jojo Rabbit (+ vlog)

    Grüß dich, ami cinéphile. Jojo Rabbit est un film de Taika Waititi, à qui l’on doit notamment Thor Ragnarok. Le pitch : Berlin, 1945. Jojo, jeune garçon solitaire au point de s’être inventé un meilleur ami imaginaire ayant l’apparence d’Adolf Hitler, voit son endoctrinement sévèrement malmené par sa rencontre avec Elsa, jeune Juive que sa mère planque dans leur maison. Original, vous en conviendrez. Résultat ? Dans l’ensemble, très, très agréable. Un mélange du cinéma de Wes Anderson, de l’humour des Monty Python, et du Journal d’Anne Frank. Vous avez entendu. Lien vers mon vlog consacré à Jojo Rabbit       La guerre, c’est moche Évacuons tout de suite la…

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    Proxima (+ vlog)

    Je suis allé voir Proxima avec une amie qui s’attendait à flotter dans l’espace. Étant donné que le film ne nous y emmènera pas une seule seconde, dans l’espace, elle aurait pu en sortir déçue – et non, ce n’est pas un spoiler, soyons sérieux. Oui, elle aurait pu en sortir déçue… mais ça n’a pas été le cas. Parce que si les personnages féminins ne manquent pas dans les aventures spatiales, Proxima donne l’impression de voir une des toutes premières astronautes de cinéma, après bien sûr celle de Gravity. Et je me suis demandé pourquoi on n’en voit pas plus souvent. Parce que… c’est encore PLUS spectaculaire, en fait.…

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    Gemini Man (+ vlog)

    Si Hollywood donnait une suite à Gemini Man, film où deux supers agents joués l’un comme l’autre par Will Smith se mettent sur la gueule, voici le pitch que je proposerais au studio : Gemini Woman. Avec Scarlett Johansson, deux fois… dont une serait celle de l’époque A Love Song for Bobby Long / Match Point / Vicky Cristina Barcelona. Mais elles se chamailleraient beaucoup moins… et après une petite bagarre, elles se diraient : « hé mais, Scarlett, pourquoi est-ce qu’on se chamaille comme ça, en fait, t’es Scarlett, je suis Scarlett, je suis canon, tu l’es encore, y a pas de raisons de s’énerver »… et l’autre répondrait…

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    Little Monsters (+ vlog)

    Ok, Hollywood. On a compris. Les zombies, c’est hilarant. Voir une petite vieille se faire siphonner les boyaux par un groupe d’ex-lycéennes nipponnes en voyage de classe sur la côte ouest, c’est à se pisser dessus. Brain Dead de Peter Jackson a définitivement prouvé, il y a près de trente ans, la compatibilité entre gore bien salissant et rire cathartique. Mais quand même… peut-être serait-il temps de faire un petit break. Au printemps dernier, le catastrophique The Dead Don’t Die de Jim Jarmush a failli enterrer le genre. Le très raté Zombieland 2 vient d’apporter sa contribution à l’essoufflement du genre. Se regrouper pour faire le point n’aurait pas été…

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    Doctor Sleep (+ vlog)

    Shining n’est PAS mon Kubrick préféré. Étant enfant, j’ai été traumatisé par ses moments cultes, comme tout le monde, la rivière de sang, les jumelles découpées en rondelles, la vieille morue déconfite de la salle de bain, bien imprimés sur la rétine, puis j’ai dû passer une bonne décennie sans le revoir. Il y a quelques années, j’ai assisté à la projection de sa (très superflue) version longue à la Cinémathèque française. En sortant de la salle, choqué de ne VRAIMENT pas m’être investi émotionnellement dans cette histoire, je me suis dit… « en fait, ce film est bien plus fort sur le plan cinématographique que sur le plan dramaturgique…

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    Terminator Dark Fate (+ vlog)

    Selon Terminator Dark Fate, l’avenir est sombre. C’est dans son titre, d’une originalité foudroyante. Y a moyen que le film de Tim Miller soit un chef-d’œuvre méta… si le « destin sombre » dont il parle est, en fait, celui d’Hollywood. Parce que s’il y en a qui pédalent sévèrement dans la semoule à l’heure actuelle, ce sont les petits cocaïnomanes des studios. Terminator Dark Fate est présenté comme le meilleur opus de la saga depuis le grandiosissime deuxième par ses promoteurs, sans doute un peu galvanisés par les encouragements de papy Cameron, qui a affirmé la supériorité de ce nouvel opus sur les précédents, qu’il s’agit d’un retour aux…

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    Cocoon & Ron Howard (+ vlog)

    Génèse de cette critique : j’ai regardé Une ode américaine, le nouveau film de Ron Howard, dans le but d’en tirer un vlog, mais le film m’a tellement gonflé que je me suis dit : « gars, trouve autre chose ». M’est alors venue l’idée de traiter d’un AUTRE film du cinéaste, un qui le mériterait, peu importe qu’il soit vieux, tant qu’il le mérite. Et un pas trop connu, de préférence, pour rendre la chose plus intéressante. Allez savoir pourquoi, celui-ci m’est venu à l’esprit. Écrivant cette critique en pleine crise de COVID, et donc à une époque où nos personnes âgées sont en grande détresse, j’ai trouvé bonne…