Critiques

Sicario : La Guerre des cartels

Quand on a appris, à peine un mois après la sortie de Sicario, que ce dernier allait avoir une suite, il a été difficile de prendre la chose au sérieux. Sicario 2 ? Toute proportion gardée, pourquoi pas Chinatown 2, pendant qu’on y est ? Zero Dark Thirty 2 ? Il y a des films qui appellent à des suites, et d’autres qui n’ont absolument RIEN d’un premier opus de franchise : pour faire simple, il y a Gremlins, et il y a Conversations secrètesRetour vers le futur, et Black Swan (1). Et oublions la quantité de films qui n’appelaient PAS à une suite mais en ont eu une quand même, de Carrie aux Dents de la mer en passant par Donnie DarkoWall StreetBlues Brothers, ou encore The Descent (sic)… Sicario contait le déniaisement puissance mille de Kate Mercer, agente du FBI entrant en territoire mexicain pour rendre justice contre un vilain cartel, pleine de principes et d’idéalisme, et ressortant de l’expérience presque littéralement abattue ; fin de l’histoire, le message était passé, le monde est pourri et le restera, point. Alors, quoi ? La curiosité a très vite mué en simple plan foireux lorsqu’il a été confirmé que ni Villeneuve, ni Emily Blunt ne seraient de la partie. Plus d’Emily ? Josh Brolin, pas encore sur sa comète, pouvait donner l’impression d’être de la partie pour payer le loyer, et il y avait bien Benicio del Toro, mais la réussite du personnage d’Alejandro était le fruit d’un travail collectif. Et puis, QUI allait réaliser ce Sicario 2 ? Un quinqua italien abonné de la télévision ? C’était plutôt mal barré. Le scénariste Taylor Sheridan était bien là pour assurer la continuité, mais il était difficile d’être emballé, même quand on avait adoré le film de Villeneuve. SURTOUT, devrait-on même dire. Tout puait l’entreprise bassement mercantile, en phase délicieusement ironique avec le monde de Sicario, fait de ronds de cuir corrompus, d’exécutants sociopathes et de mercenaires en roue libre…

Sauf qu’au bout du compte, Black Label Media nous aura plutôt fait le coup de 28 semaines plus tard, en bien mieux encore : un plan foireux rendu viable par la magie des bonnes intentions, qui ont tendance à manquer, ces derniers temps. En mettant de côté un dernier acte un peu casse-gueule bâti sur un mauvais twist que l’on abordera plus bas, on peut qualifier Sicario 2 de putain de thriller, bien crasseux et brutal, qui met le spectateur sous tension pour ne jamais vraiment le lâcher, même dans ses moments moins inspirés. Et surtout, réglons la question d’Emily Blunt/Kate Macer : non, elles ne manquent pas. Dans Sicario, Kate était les yeux du spectateur, le personnage auquel il s’identifiait, et qui l’accompagnait dans l’aventure (parti pris contribuant à la prodigieuse immersion qu’est la traversée de Juarez, un des plus grands moments de cinéma des années 2010). On découvrait le monde avec elle, et partageait son « reality check ». Mécanique narrative bête comme bonjour. Mais Sicario 2 arrive APRÈS l’initiation. Le spectateur n’a plus besoin d’elle, d’autant plus que son personnage, comme cela a été rappelé plus haut, a vu sa boucle bouclée à la fin du premier film. La ramener après ça n’aurait pas juste été inutile, ça aurait été illogique. Alors arrêtons de chouiner, et profitons… de la traversée.

À la fois Sicario… et autre chose

Que les choses soient claires, Sicario 2 n’est pas à la hauteur de Sicario, premier du nom. Bon, au risque d’irriter les fans zélés de Villeneuve, son film n’est pas exempt de défauts, comme tout ce qui se passe autour du tunnel dans le dernier acte, mais c’est avant tout un film de réalisateur. Le scénario de Taylor Sheridan est certes d’excellente facture, mais son histoire et sa narration sont au final assez élémentaires (fifille découvre que ce monde est pourri et rentre à la maison la queue entre les jambes, parce que cette expression fonctionne AUSSI avec les filles). Il avait pour lui son personnage-joker d’Alejandro, mais ce dernier était si peu développé que c’est la mise en scène et Benicio del Toro qui devaient faire la majeure partie du boulot. Et ça tombait bien : sur ce plan, avec le tandem Villeneuve-Roger Deakins (légendaire chef opérateur) derrière la caméra, on ne pouvait être mieux servi. À l’opposé d’un film bavard comme SyrianaSicario est une virée viscérale, une plongée en apnée dans des ténèbres hypnotiques. Sicario 2 n’a pas ça. Il n’a pas l’intimidante pesanteur du cinéma de Villeneuve, dont chaque plan semble pensé pour sidérer. Mais il a justement la bonne idée de ne pas « jouer » à Sicario, pour plutôt s’assumer, et devenir, in fine, son propre film : un thriller d’espionnage de facture classique mais d’une redoutable efficacité formelle. Et s’il n’a rien d’aussi mémorable que la traversée de Juarez, son réalisateur Stefano Sollima s’est néanmoins permis une scène de convoi sacrément bien fichue, qui y fait forcément écho, l’air de dire qu’il n’est peut-être pas Villeneuve, mais en a quand même dans le moteur. Le nihilisme stylisé du premier opus était difficile à reproduire, mais la brutalité sèche du même monde n’en martèle pas moins la gueule à plusieurs occasions. Bien aidée par la musique de la talentueuse Hildur Guðnadóttir, qui avait participé à la vrombissante bande originale du premier Sicario, composée par feu-Jóhann Jóhannsson, et qui a réussi à en reproduire les sombres vibrations (et puis, quoi de plus naturel que de réutiliser l’iconique The Beast ?).

Maintenant, faire la suite d’un grand film reste un exercice périlleux : il ne suffit pas de faire un bon film, ce dernier devra également être RACCORD. En gros, respecter la psychologique des personnages et l’intégrité du propos – ce qu’a échoué à faire Rian Johnson sur Le Dernier Jedi, par exemple. Donc, le boulot de Taylor Sheridan, auréolé du succès critique de son deuxième film en tant que réalisateur, l’immense Wind River (2016). À ses fans tout aussi zélés, la bonne nouvelle est qu’ils retrouveront dans Sicario 2 tout ce qui fait le sel de son univers, grave, sévère, désabusé, viril, avec grosso modo la même vision du monde moderne, épuisé, déprimé, à peine éclairé par les lueurs individuelles d’hommes et de femmes luttant contre le courant d’une existence désormais dénuée de sens. Mais si Sicario parvenait à filer le cafard sans même toucher à un cheveu de son héroïne, Sicario 2 s’avère, lui, moins impitoyable. Le film de Villeneuve avait une aura d’allégorie fantastique. Les personnages autour de Kate étaient des icônes monstrueuses : Matt Graver, la raison d’État dans son glorieux cynisme, et Alejandro, l’ange de vengeance pourri par tout le ressentiment du monde. Parce que Sicario 2 quitte le point de vue de la petite nouvelle, aux yeux de laquelle ces deux gaillards ne pouvaient qu’avoir l’air de foutus créatures mythologiques, il était condamné à les humaniser. Mais Sheridan est allé un peu plus loin, dans son dernier acte, en les confrontant à des dilemmes moraux de taille, et en trouvant au fond de leur âme embrunie un surprenant soupçon de sens moral. La real politik n’a rien perdu de sa cruauté, le jeu n’a rien perdu de son cynisme, les pourris restent des pourris, et bien des salauds continuent de dormir en paix, mais eux deux, en quelques scènes, muent en quelque chose de plus… accessible au spectateur. De plus viable, pour des protagonistes, des protagonistes anti-héros, bien sûr, mais pas des psychopathes inacceptables (comme dit Seth Gekko à la fin d’Une nuit en Enfer, « I may be a bastard, but I’m not a fucking bastard »…). Alors, certains y voient déjà une trahison des personnages sur l’autel du dramatiquement correct, trouvant peu réalistes ces sursauts de conscience dont bénéficie l’adolescente Isabel, par exemple. C’est compréhensible. Quand Alejandro refuse d’éliminer cette dernière et dit à Graver « pas elle », on essaie d’imaginer le nombre d’innocents qu’il a tués pour rendre justice, et se demande… « pourquoi pas » ? Et quand Graver décide sur un coup de tête de l’épargner lui aussi, mettant en danger sa carrière, lui qui semble bien plus carré dans sa tête, est-ce bien raccord ? Peut-être pas. Mais le mot important ici est « semble ». On ne sait rien de ces personnages. Dans Sicario, comme nous l’avons établi, ils flottent entre l’icône et la putain d’énigme : soit RIEN permettant d’établir avec certitude qu’ils sont incapables d’empathie. Pourquoi Alejandro sauve-t-il Isabel ? Pourquoi pas ? Les quêtes de rédemption et autres sursauts moraux arrivent bien à un moment où à un autre. De la même manière, on ne sait rien du lien qui unit les deux hommes : du coup, comment évaluer l’impact qu’a sur Graver l’ordre d’éliminer Alejandro ? Taylor Sheridan ne trahit rien du tout, avec Sicario 2 : il développe simplement Graver et Alejandro, joués respectivement par un Josh Brolin impeccable en barbouze émoussé (« 2018, the age of Brolin », comme dit le YouTuber Jeremy Jahns !) et par un Benicio del Toro au jeu d’une complexité vertigineuse. Et ce faisant, il éclaircit un chouïa le chemin… sans pour autant le déminer.

Profitons-en pour tailler un costard au titre français, complètement à la ramasse, comme bien souvent : le film ne parle pas de cartels. Ce n’est pas Narcos. Les Américains kidnappent la fille d’un boss de cartel, mais on ne verra jamais ce dernier, et l’essentiel de l’action tournera autour d’Alejandro, Graver, et l’adolescente. Le titre original est : Day of the Soldado. Le jour du soldat. Les explications de son sens sont rares, sur l’interweb, mais ça a quand même bien plus de sens. Alejandro est-il le soldat ? Graver est-il, lui aussi, un soldat ? Par ailleurs, un soldat, contrairement à un assassin, ça a un certain sens moral. Pour expliquer l’absence de Kate Macer, Stefano Sollima a argué qu’étant intentionnellement dénué de compas moral, son film ne pouvait recycler celui de Villeneuve. Sauf que Sicario 2 n’est en rien un film plus immoral que Sicario

Un monde sans pitié

Sicario 2 n’est pour autant pas un film à mettre entre toutes les mains. Nous ne saurions trop insister sur la tension qu’il propose, a fortiori lors du premier visionnage, l’humanité des deux personnages principaux ne pointant que dans le dernier acte. Tout était possible dans Sicario, film dont un personnage placé par défaut dans le camp des « gentils » zigouillait quand même une famille entière parce que c’était à l’ordre du jour, et où l’on finissait par croire l’héroïne en réel danger de mort ; aussi tout est-il possible dans Sicario 2, d’autant plus que Sheridan et Sollima posent les modalités d’un jeu qui s’annonce impitoyable dans une des premières scènes, où un islamiste se fait sauter à deux pas d’une mère et de sa petite fille implorant sa pitié. La démarche manque peut-être de subtilité, mais a le mérite de faire passer le message comme une lettre à la poste : ajoutons-y une scène où Graver fait sauter la baraque d’un cousin de terroriste sans se soucier de qui se trouve à l’intérieur (là encore, raison d’État…), et on comprend que personne n’est là pour jouer à la dînette, d’un côté comme de l’autre. Par ailleurs, une des qualités de Sicario 2 est qu’il ne prendra quasiment aucun des chemins attendus et se montrera relativement imprévisible du début à la fin, à l’exception du regrettable twist susmentionné que l’on verra venir à trois kilomètres.

Une des rares choses qui ne convainquaient pas, dans le film de Villeneuve, était l’intrigue parallèle du flic mexicain vivant sa vie de famille peinard sans lien apparent avec le reste de l’intrigue, jusqu’à ce que, surprise !, le destin les fasse entrer en collision. On avait envie de dire pourquoi pas, mais c’était de la pirouette de petit malin, à la Inarritu sur Babel, en mode « vous avez vu, comment ça claque ? ». C’était censé épaissir l’univers du film et renforcer la cruauté de sa mécanique, mais au final, c’était surtout facile. Manque de bol, Sheridan remet ça sur Sicario 2, avec son personnage imbuvable de lycéen chicanos qui accepte du jour au lendemain de rouler pour un cartel histoire de se faire de l’argent de poche, et croisera forcément la route de nos personnages, d’ici la fin de l’aventure, dans le sang et les larmes. Sauf qu’en plus d’être tout aussi prévisible et factice, ce twist-ci est littéralement IMPOSSIBLE à avaler parce qu’il y a hasard et hasard ; hasard qui prend parce que pourquoi pas, et hasard qui se fout littéralement de la gueule du monde. Avec son petit con d’ubiquiste, Sheridan a poussé le bouchon trop loin, et sa purée entache fatalement le dernier quart de son récit, dont le twist est l’amorce. Voilà pourquoi il se prend sept étoiles et non les huit qu’il méritait dans ses deux premiers actes.

Mais sept étoiles, c’est déjà pas mal, et surtout quelque chose d’assez inespéré, pour un film qui partait si mal. D’autant plus qu’elles sont vraiment méritées, parce que toute l’action qui découle de ce couac scénaristique prend malgré tout aux tripes. Parce que nous restons dans Sicario, film où le pire peut se produire par défaut, et que l’atmosphère n’aura jamais été aussi pourrie que dans ces vingt dernières minutes. Ainsi, [Spoiler alert !] quand Alejandro se fait descendre comme une merde, la tête dans un sac de toile, bâillonné avec du ruban adhésif, privé de son identité dans ses derniers instants, devenu une bête sans nom à abattre avant de passer à autre chose, il ne vient à aucun spectateur l’idée de faire le malin. Ainsi, durant les interminables minutes qui suivent, ce dernier passe-t-il de l’incrédulité (« euh, ils viennent vraiment de descendre Benicio del Toro, là ? ») à un sentiment d’effroi d’une intensité assez rare au cinéma (« ah mais ouais, ils ONT buté Benicio del Toro ! »), et que l’on adhère à cette décision ou non, l’effet reste le même : bœuf. Et son réveil, grand moment de WTF dont la pilule finira pourtant par passer assez miraculeusement, notamment grâce à la performance hallucinante de l’acteur, ne gâchera même pas le « plaisir », car au cas où nous l’aurions oublié au long d’un Sicario 2 plus classique que le premier, Alejandro est PLUS qu’un simple personnage : c’est une créature mythologique in progress, croque-mitaine pour ordures des cartels, homme qui ne mourra pas tant qu’il n’aura pas eu sa vengeance. On se fout des cartels. On se fout de la CIA. Sicario, c’est lui. L’effet spécial. [/ spoiler off !]

Un film qui se cherche ?

Vous l’avez compris, autant Sicario était du genre direct, autant Sheridan a un peu compliqué les choses avec cette suite. Il en résulte certes cette très appréciable imprévisibilité, mais au bout du compte, que cela sert-il ? A-t-il compliqué lesdites choses inutilement ? Il semblerait que non, parce que cette dernière participe d’une impression de « chaos à peine contrôlé » qui propose sans nul doute un tableau plus proche de la réalité qu’un récit où les Amerloques seraient cette entité parfaite et toute-puissante maîtrisant l’entièreté des éléments (les débâcles de la CIA, de l’Amérique du sud à l’Iran en passant, fournissent moult exemples du contraire). Combien de fois sur cent le plan B n’est-il pas sollicité ? Il y a un côté « impro » qui nourrit le cynisme du récit, variante sanglante du « spinning » en politique. Le film démarre sur des terroristes musulmans. Dans la salle, un spectateur arrivé trop tard pour voir le générique a demandé à votre serviteur s’il était bien dans la salle de Sicario 2. C’est vrai qu’on se croit davantage dans le précité Zero Dark Thirty, pendant ces quelques scènes. Et puis tout à coup… plus de barbus, retour à Mexico. On voit bien que le film établit un lien entre les deux, un lien très intéressant par ailleurs, mais vers la fin du film, quand Graver apprend que les terroristes du supermarché étaient des « locaux » (…), on est tenté de se demander… tout ça pour ça ? Mais oui. Tout ça pour ça. Comme à la fin du film de Villeneuve, non ?

Il est à ce sujet curieux de voir que sur le web américain, l’écrasante majorité des critiques négatives manifestent un positionnement à gauche qui obscurcit sacrément leur jugement, les pisse-copies trouvant Trumpo-compatible le simple fait de mettre en scène un terroriste musulman ou le simple fait de suggérer que l’ouverture des frontières POURRAIT se faire au bénéfice de gens malintentionnés (soyons fous !). Sans forcément être un conservateur, Taylor Sheridan n’est clairement pas une chouineuse tétant goulûment la sève du politiquement correct hollywoodien. Mais cela ne devrait même pas faire l’objet d’un débat, puisqu’encore une fois, l’attentat terroriste s’avère « domestique »… saloperies de réflexes pavloviens.

Alors, sous prétexte qu’il emprunte des sentiers inattendus et bifurque même bien violemment dans sa dernière ligne droite, peut-on dire de Sicario 2 qu’il est atteint d’une légère crise d’identité ? Pas vraiment. Si l’on doit lui trouver un propos, il en a un : les enfants victimes de jeu de massacre (là encore, quel timing !). La petite fille de l’attentat du début, le lycéen qui bascule du côté obscur de la force sous une mauvaise influence, et, naturellement, Isabel. Cette dernière, qui prend d’une certaine façon la relève de Kate dans le rôle de la bleue goûtant pour la première fois à la (vraie) pourriture du monde, est une excellente addition, authentique dans ses interactions avec Graver et surtout Alejandro, à qui elle rappelle inévitablement sa défunte fille, et interprétée par une jeune actrice qui a du chien, Isabela Moner. Si l’on omet le twist, tout ce qui la concerne constitue une odyssée assez palpitante (tu parles d’une journée en enfer…), jusqu’à la partie « Logan » du film, à partir du moment où elle et Alejandro se retrouvent en cavale. Cette partie réserve au moins UN très beau moment que l’on ne s’attend pas du tout à voir dans un pareil film, la scène entre eux et le Mexicain sourd-muet. En fait, on peut carrément regretter que Sheridan et Sollima n’aient pas DAVANTAGE développé cette partie, le tandem Alejandro-Isabel ayant de furieux airs de prémices d’une relation aussi forte que complexe.

En parlant de prémices… soyons originaux, et concluons sur la fin. Ou plus précisément l’épilogue. Sicario 2 a beau être une suite, il était difficile de s’attendre à pareil dénouement, si ouvert, appelant à ce point à une putain de suite de la suite, y appelant aussi bruyamment qu’une fin non pas d’épisode, mais carrément de SAISON. En fait, le titre du film devrait être Sicario 2 – part 1. Un peu à la manière d’Infinity War, il laisse à la fois sur sa faim, diablement impatient de voir la suite, et incapable de poser un jugement précis et arrêté sur ce qu’on vient de voir, tant que ladite suite ne sera pas sortie… alors, à quand la suite des sanglantes péripéties d’Alejandro, le courageux avocat devenu mercenaire trouble, et de Matt Graver, la tête brûlée du « DoJ » ? Parce qu’une nouvelle franchise est ce que Sony a potentiellement entre les mains, maintenant que le film a fait ses preuves au box-office… (2)

Notes

(1) Mise à jour été 2024 : nous vivons désormais dans un monde où va sortir Gladiator 2 et où se tourne Heat 2, faites-en ce que vous voulez.
(2) Mise à jour été 2024 : un troisième film est toujours prévu, mais n’est clairement pas dans les priorités de Sony…

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